VALÉRIE DEFIX
L’Art et la Manière
Une détermination à toute épreuve et une farouche capacité d’adaptation animent le parcours de Valérie, qui a effectué avec brio une reconversion professionnelle dans la maroquinerie. Elle collabore aujourd’hui avec de grandes marques et a développé sa propre ligne d’objets en cuir.
photo © Milena Perdriel (milenap.com)
Après une “première vie” professionnelle, Valérie s’est tournée vers le secteur de la maroquinerie, passionnée par les malles de voyages et les bagages anciens. Avec son atelier, “le WORKSHOP”, elle donne libre cours à son imagination en créant ses accessoires et collabore régulièrement avec des marques (dont Chardon Paris ! ) pour leur proposer des prestations de dorure ; un art qui exige un savoir-faire et une minutie tous particuliers, qui ne peuvent s’acquérir qu’avec de l’expérience.
Cette passionnée des belles matières et des objets authentiques partage avec Chardon ses habitudes de voyages.
Qui es tu ?
Je suis Valérie, parisienne d’origine lyonnaise, traductrice de formation, plongée un peu par hasard dans la RSE au sein d’une multinationale au début de ma carrière, désormais artisane et fondatrice d’un atelier de maroquinerie et de dorure sur cuir.
A quelle fréquence voyages tu ?
Je voyage beaucoup moins depuis ma reconversion professionnelle. Il m’est difficile de m’absenter pour des périodes longues et ce que j’aime justement dans le voyage c’est de pouvoir me poser et prendre le temps de découvrir, me mêler à la vie locale et laisser un peu de place à la flânerie.
L’expatriation est probablement la meilleure façon que j’ai trouvée pour voyager lorsque j’étais étudiante puis jeune adulte !!
Voyages pro ou perso ?
J’adore que mon activité de dorure me permette de voyager un peu maintenant que je peux moins le faire à titre personnel. Je ne l’aurais pas imaginé quand j’ai commencé dans ce métier, mais certaines marques me demandent d’animer des boutiques en province ou à l’étranger. Quand je le peux, j’essaye de rester un jour de plus sur place.
Valise cabine ou en soute ?
J’ai beaucoup de mal à voyager léger !!! Donc soute. Et quand c’est pro, mes outils doivent forcément aller en soute (la seule fois où j’ai dû le faire, je n’étais pas tranquille toute la durée du voyage !!!). Je n’aime pas prendre l’avion (pas par peur, mais à cause des contraintes associées), je préfère de loin prendre le train quand c’est possible, et ça me permet d’éviter les problèmes de taille ou de contenu de valise.
Comment tu la remplis ? As tu des astuces pour ne pas être surchargée?
Pas d’astuces, je prévois toujours un peu trop !!!
Qu’as tu toujours à portée de main en voyage ?
De la musique toujours. De la lecture pour passer le temps ; du léger et du sérieux, et je choisis ensuite en fonction de mon humeur. Une pashmina parce que j’ai souvent froid à cause de l’air conditionné.
A l’aéroport, comment gères tu le contrôle de sécurité ?
Dès que possible pour éviter le stress, et avec des vêtements adaptés (chaussures faciles à enlever, pas de ceinture, etc.)
Une destination coup de coeur ?
Un voyage assez ancien maintenant, en Alaska. Un séjour de 3 mois pendant l’été et des souvenirs incroyables : tout était démesuré et spectaculaire. J’aimerais y retourner pour connaitre l’hiver : le froid, la nuit, la neige, les aurores boréales, et voir comment la vie s’adapte et s’organise.
Ton prochain voyage ?
En dehors des problématiques sanitaires, impossible pour moi de savoir quand ce voyage pourra avoir lieu, mais celui dont je rêve, c’est un séjour d’un mois au Japon, à la découverte de la culture nippone et de ses incroyables artisans d’art.
@leWORKSHOP
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